Après le cancer : une période décisive pour la santé
Octobre 2020
La survenue d’un cancer peut avoir un impact durable sur la santé, bien au-delà de cette première maladie. Les personnes qui ont déjà eu un cancer sont plus à risque d’en développer un second (un risque augmenté d’environ 36 %).
Toutefois, les comportements adoptés après un premier cancer peuvent réduire considérablement le risque de récidive, de second cancer ou d’autres maladies et ainsi allonger la survie. Parmi ces comportements bénéfiques, on connait déjà l’arrêt du tabac ou de l’alcool, la consommation d’au moins cinq fruits et légumes par jour, l’activité physique régulière ou le maintien d’un poids « santé ».
L’étude familiale E3N-Générations (anciennement étude familiale E3N-E4N) a monté un programme de recherche pour approfondir les connaissances sur cette période décisive : cela permettra d’analyser d’autres comportements et identifier les freins ou leviers des changements de comportements après un diagnostic de cancer. Il est financé grâce au soutien de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, en partenariat avec l’Institut national du cancer (INCa).
Les participants de la cohorte qui ont déclaré un cancer seront invités à répondre à plusieurs questionnaires :
- Sur les traitements et soins reçus et leurs séquelles éventuelles
- Sur l’environnement de vie des personnes touchées, avant et après le diagnostic
- Sur les comportements avant et après
- Sur la qualité de vie et les difficultés psychologiques éventuelles des personnes affectées
Les femmes de la première génération (les femmes E3N) de l’étude familiale ont reçu leurs questionnaires. Ils seront ensuite envoyés aux hommes de la première génération (hommes G1). Dans les prochains mois, les participants de la deuxième génération (G2) qui ont déclaré un cancer - ou une maladie pouvant être un cancer – seront invités à répondre à leur tour sur la plateforme de questionnaires.